Dans un monde où tout va constamment vite. A l’ère du clic et d’uber eat, il devient difficile d’oublier que la frustration fait partie du jeu et que l’intégration profonde des expériences dans notre vie ne peut être un produit de consommation. Nos émotions et nos apprentissages ne se font pas instantanément.
A tort parfois, nous associons la lenteur comme de l’inefficacité alors que c’est grâce à cet aspect immuable que nous pouvons rencontrer l’espace.
Nous avons besoin de temps pour créer de l’espace, et d’espace pour créer du temps. Les deux sont indissociables, et ensemble, ils nous aident à intégrer la notion de perspective. Le temps nous invite à prendre des pauses dans nos espaces, et ces pauses nous aident aussi à naviguer d’un lieu à l’autre. Alors, si on enlève le temps, comment peut-on prendre du recul ? Comment mettre à distance ? Comment vivre des expériences différentes ? Comment digérer ce que l’on vit ?
Sous cet angle, il devient un allié précieux pour favoriser la maturité intérieure. C’est dans ces moments de quiétude que nous nous rendons compte que nous ne sommes pas si différents de l’arbre fruitier. Sans les saisons que nous traversons, nous ne serions pas riches de nos fruits.